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Célébration du 08 mars 2021, en différé

Les femmes de l’ABER sensibilisent leurs sœurs sur l’utilisation productive de l’Energie

La Commune de Guiaro a mobilisé du beau monde, le samedi 13 mars 2021, à Koumbili, une localité du Centre-sud. C’était à l’occasion de la commémoration du 08 mars des femmes de l’Agence Burkinabè de l’Electrification Rurale (ABER), qui s’est tenue sous la présidence du Directeur Général. Monsieur Ismaël Somlawendé NACOULMA était accompagné par la première Directrice générale du Fonds de Développement de l’Electrification, Mme Marie Blanche BADO, invitée d’honneur de l’activité. La cérémonie a connu aussi la présence des autorités administratives, coutumières, religieuses, militaires, paramilitaire de la région et une foule des grands jours.

Une vue des officiels

La célébration a été ponctuée d’allocutions et le clou a été la communication donnée par Mme Delphine OUANDAOGO sur le thème « Utilisation productive de l’énergie, avantages et enjeux pour les femmes en milieu rural ».

La représentante des femmes de l’ABER

Dans son mot de bienvenue, le Maire de Guiaro, M. Jonas YOGO a félicité l’ABER pour « cette idée lumineuse ». Il s’est dit très honoré pour le choix porté sur sa Commune pour abriter cette activité pilote. En effet, cette initiative des femmes de l’ABER, de célébrer la Journée Internationale de la Femme aux côtés des bénéficiaires de l’électrification rurale, est une première.

L’éclat de la cérémonie a été rehaussée par la présence de plusieurs personnalités dont (de la droite vers la gauche) le Haut-commissaire du Nahouri, M. Ram Joseph KAFANDO, le Directeur Général de l’ABER, M. Ismaël Somlawendé NACOULMA et Mme Marie Blanche BADO, l’invitée d’honneur.

Elle vise, selon la représentante des femmes, Mme Hadjata COULIDIATY, à susciter l’intérêt de leurs paires surtout, mais aussi des hommes, à optimiser leur usage de l’électricité au vu des nombreuses opportunités. Cette activité vise également, à l’entendre, à poursuivre les efforts entrepris dans le domaine de l’électrification pour propulser le développement local.

Le Maire de la Commune de Guiaro, M. Jonas YOGO na ménagé aucun effort pour la réussite de l’activité. Il s’est dit très satisfait des résultats engrangés

Forte de son expérience, Mme Delphine OUANDAOGO a su capter l’attention des participants venus d’au moins 19 localités, sur les enjeux de l’utilisation de l’énergie dans le processus de développement local de la femme rurale. A travers une analyse pertinente, elle a égrené une douzaine de conditions essentielles à réunir pour leur développement, au nombre desquelles, les droits fondamentaux liés à la santé, l’éducation, la sécurité, le droit à la terre, etc.

Mme Delphine OUANDAOGO/ZINSONE, la communicatrice (en jaune) a su captivé l’attention de son public.

En lien avec le domaine de l’électrification, la communicatrice a évoqué la nécessité de soutenir les activités génératrices de revenus (AGR) au profit de l’autre moitié du ciel. Appel a donc été lancé vers les autorités politiques et locales et les partenaires techniques et financiers pour accompagner les initiatives allant dans ce sens.

La population de Guiaro n’a pas voulu se faire conter l’évènement. Elle a répondu présente afin d’être plus au parfum des questions d’utilisation productive de l’énergie

Monsieur le Haut-commissaire de la Province du Nahouri, représentant Mme le Gouverneur de Centre-sud a, dans son mot, rassuré de la bonne fois des premiers responsables à accompagner les femmes de Koumbili et de la région dans leurs activités.

 

Embouchant la même trompette que la communicatrice, il a exhorté les femmes à l’union sacrée et à s’organiser en vue de favoriser leur accessibilité aux services d’accompagnement de l’Etat. Monsieur Ram Joseph KAFANDO n’a pas manqué de saluer cette initiative des femmes et aussi l’ABER pour les efforts accomplis ces dernières années en vue de l’amélioration de l’accès à l’électricité en milieu rural et dans la commune de Guiaro en particulier. Toutefois, il a saisi l’occasion pour plaider en faveur de l’électrification d’autres localités. Les notabilités et les femmes ont chacun à leur tour appuyé cette doléance.

 

Les femmes, par la voix de leurs représentantes ont exprimé leur gratitude à l’ABER qui disent-elles, « sont venues pour éveiller leur conscience ».

 

Remise symbolique de matériels électriques. Les femmes de l’ABER et du Ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières ont procédé à des dons de matériels électriques

La commémoration du 08 mars des femmes de l’ABER a connu un franc succès. Elle s’est achevée par une remise de dons de matériels électriques récoltés auprès de personnes de bonne volonté. 19 torches ont ainsi été remises aux représentantes des femmes des 19 localités représentées. La maternité de Koumbili a aussi bénéficié de 2 lampadaires solaires.

 

Accroissement de l’offre d’énergie en milieu rural

 

Le document de Projet du Burkina du FEM /PNUD reçoit l’assentiment des acteurs nationaux

Le Programme Africain de Mini-Réseaux (AMP) du FEM /PNUD va bientôt se déployer au Burkina Faso. Notre pays fait partie de 11 pays pilotes choisies pour la mise en œuvre de ce programme sous régional. L’Agence Burkinabè de l’Electrification Rurale (ABER) est la structure d’exécution du projet dans notre pays. Elle a donc participé, au côté du Ministère de tutelle et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à l’atelier de validation du document de projet (PRODOC) national sous le Programme Africain de Mini-Réseaux (AMP) du FEM /PNUD. La rencontre a eu lieu le mardi 23 février 2021, à Ouagadougou, sous la présidence du Ministre en charge de l’Energie, représenté par son Conseiller Technique, Monsieur Ahmed Habib DJIGA.

Le présidium avec de la droite vers la gauche, le Directeur Général de l’ABER, Monsieur Ismaël Somlawendé NACOULMA, le Représentant du MEMC, Monsieur Ahmed Habib DJIGA et le Représentant de la Représentante ajointe résidente du PNUD, Monsieur Martin N’BANDA.

L’atelier avait pour objectif de présenter le document de projet (PRODOC) du Projet National aux acteurs de l’électrification rurale, de recueillir leurs amendements et orientations en vue de disposer d’un document de projet consensuel, qui cadre au mieux avec les besoins des populations en milieu rural  et les aspirations des acteurs du domaine de l’électrification rurale.

Ce nouveau projet de PNUD Burkina vient en soutien d’un côté, aux politiques et stratégies en matière d’électrification rurale et de l’autre, aux plans nationaux de développement des énergies renouvelables.

Le projet vise l’accroissement de l’accès à l’énergie en milieu rural via des solutions solaires comme des mini-réseaux et l’érection d’écovillages. De façon pratique, le projet va servir de tremplin pour la promotion de l’usage productif de l’énergie, l’aménagement des aires d’affaires communautaires,…

Images d’illustration

 

Pour un pays comme le nôtre, l’accès à l’énergie constitue, dira le représentant du Ministre en charge de l’Energie, « à la fois un objectif et un défi à relever ». Monsieur DJIGA de continuer que c’est en cela que le Gouvernement multiplie les efforts afin de garantir l’accès universel à l’énergie à l’horizon 2030 au Burkina. Il a donc remercié le PNUD pour les efforts consentis dans ce sens.

Le Représentant de Monsieur le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières du Burkina Faso a, au nom du Gouvernement, remercié le PNUD pour cette initiative.

La représentation du PNUD, par la voix de Monsieur Martin N’BANDA, a réaffirmé sa volonté d’accompagner ce processus qui contribuera à l’atteinte  de l’ODD7, à savoir «l’accès à l’énergie durable à un coût abordable” ». L’institution internationale escompte créer un environnement favorable au déploiement des mini -réseaux verts en milieu rural au Burkina Faso.

Le PNUD assure de sa constante disponibilité à accompagner le gouvernement pour l’atteinte de l’objectif de 50% d’accès à l’énergie propre et durable en milieu rural d’ici 2025. 

Le Directeur Général de l’ABER se réjouit d’avance pour les bénéficiaires car selon ses dires, ce projet va permettre d’améliorer le taux d’électrification de 10 à 12%. « Depuis le mois d’août, nous nous sommes penchés sur la question et aujourd’hui, on a un document qui peut nous permettre d’aller sur le terrain. Pour le moment, ce que nous faisons, c’est d’assoir un modèle, une technologie et un cadre règlementaire, pour le développement de ce type d’investissement», a-t-il laissé entendre.

Le draft de document de projet a été élaboré par cinq (5) Consultants internationaux appuyés par les deux (2) consultants nationaux dont Spécialiste en Genre et un Spécialiste en Energie
Le draft de document de projet a été élaboré par cinq (5) Consultants internationaux appuyés par les deux (2) consultants nationaux dont Spécialiste en Genre et un Spécialiste en Energie

D’une durée de quatre ans, le projet national sous le Programme Africain de Mini-Réseaux (AMP) du FEM /PNUD va permettre à terme d’améliorer la viabilité financière et de vulgariser l’investissement commercial à grande échelle dans les mini-réseaux. Le programme africain de mini-réseaux, s’appuyant sur des modèles économiques innovants, entend surtout favoriser la réduction des coûts des mini-réseaux, à travers notamment les coûts du matériel, des logiciels et dans une vision plus globale, les coûts de financement.

Électrification rurale : quand des propriétaires cèdent leur terre pour l’intérêt de leur communauté

Remise des indemnités à un possédant de l'Est

Dans le cadre de la mise en œuvre des projets d’électrification, des dizaines voire des centaines de propriétaires acceptent céder une portion de leur domaine, pour la construction d’infrastructures électriques en vue de booster le développement socio-économique de leur localité.

Selon les explications de l’environnementaliste de l’Agence Burkinabè de l’Electrification Rurale (ABER), Monsieur Saodéwoulou BÈKUONÈ DABIRÉ, la plupart des projets exécutés par l’agence sont classés dans la catégorie B des projets. Ces derniers sont assujettis à une notice d’impacts environnemental et social (NIES). Le Projet d’électrification rurale décentralisée par système solaire photovoltaïque (PERD-SPV), ne faisant pas exception à la règle, a fait l’objet d’une NIES assortie d’un plan de gestion environnementale et sociale (PGES) et d’un plan d’actions de réinstallation (PAR) des personnes affectées par le projet (PAP). Pour concrétiser la mise en œuvre du PAR et permettre aux entreprises de démarrer les travaux sur le terrain, l’ABER a engagé le processus d’indemnisation des PAP des localités concernées par le projet PERD-SPV.

Sur la période du 19 au 22 janvier 2021, cela a consisté en une compensation (dédommagement) des pertes subies par différentes personnes affectées par le projet dans les régions de l’Est, du Centre-Sud et du Centre-Ouest.


Qualifiées de déplacés économiques, ces PAP, dont les localités sont bénéficiaires du Projet d’électrification rurale décentralisée par système solaire photovoltaïque (PERD-SPV), ont acceptées céder une partie de leur terre soit pour la construction de guichets de paiement des factures soit pour la construction de mini-centrales solaires photovoltaïques.

Les superficies octroyées vont de 100 m2 à 1 hectare. Pour la perte de leur champs, ces déplacés économiques ont reçu, conformément à la règlementation en vigueur, des compensations financières. Les remises ont eu lieu dans les mairies des communes bénéficiaires.

Monsieur Marcel OUEDRAOGO, Technicien Communal en Eau et Assainissement à la Mairie de Gogo

« Je suis content que le propriétaire ait accepté donner sa terre pour le développement de sa localité, partant de toute la commune », dira le représentant du Maire de la commune de Gogo, région du Centre-sud. Témoin de la remise, Monsieur Marcel OUEDRAOGO a remercié l’ABER pour l’implication de l’autorité communale dans la mise en œuvre du processus. « Cela nous rassure et crée davantage un climat de confiance », confiera-il plus tard. Monsieur OUEDRAOGO a, par la suite, exhorté les bénéficiaires de sa circonscription administrative, à une utilisation rationnelle des sommes perçues.

Pour sa part Monsieur Y.S. explique: « Ce n’est pas pour l’argent que j’ai accepté donner ma terre. C’est pour mieux préparer notre avenir commun ». Ce PAP de la région de l’Est, dit s’être empressé de disponibiliser l’espace nécessaire car selon lui l’arrivée de l’électricité sera bénéfique pour tous. « C’est tout le village qui va profiter et j’espère que le projet sera concrétisé dans les meilleurs délais », a t-il laissé entendre.

Signature des registres

Le projet d’électrification rurale décentralisée par système solaire photovoltaïque (PERD-SPV) dont il est question est financé par la Banque islamique de développement (BID). Quarante huit (48) localités sont concernées dont 40 seront électrifiées via des systèmes solaires autonomes et des raccordements au réseau et 8 par des mini-centrales solaires photovoltaïques.

RECRUTEMENT D’UNE AGENCE DE COMMUNICATION

AVIS A MANIFESTATION D’INTERÊT

REFERENCE DE L’AVIS A MANIFESTATION D’INTERET : N°004-2021/ABER/DG/DM

 RECRUTEMENT D’UNE AGENCE DE COMMUNICATION POUR LA CONCEPTION, REALISATION, DIFFUSION ET/OU AFFICHAGE DES SUPPORTS DE COMMUNICATION

  1. La présente sollicitation de manifestations d’intérêt fait suite au plan de passation des marchés de l’Agence Burkinabè de l’Electrification Rurale (ABER), Gestion 2021. 
  1. L’ABER, a obtenu, dans le cadre de son budget, des fonds de l’Etat afin de financer ses activités de communication, et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du marché de services de prestations intellectuelles pour le recrutement d’une agence de communication pour la conception, réalisation, diffusion et/ou affichage des supports de communication de l’ABER 
  1. Les services comprennent entre autres, sans que cela ne soit limitatif :
  • l’accompagnement et l’appui au service communication de l’ABER ;
  • l’amélioration de la visibilité des actions et réalisations de l’ABER ;
  • la conception et la réalisation de supports de communication au profit de l’ABER ;

 

La mission se déroulera tout au long de l’année 2021.

 

  1. Les candidats intéressés sont invités à manifester leur intérêt pour la prestation des services décrits ci-dessus en fournissant les informations indiquant qu’ils sont qualifiés pour exécuter les services :
  • une lettre de manifestation d’intérêt datée et signée, adressée au Directeur Général de l’ABER ;
  • une présentation du cabinet,la composition de son effectif et une copie de son registre de commerce ou de ses statuts.

 

  1. Le présent avis à manifestation d’intérêt est soumis aux dispositions du décret n°2017-0049/PRES/PM/MINEFID du 1er février 2017 portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public. Les candidats seront évalués sur la base des critères ci-après :
  • le domaine des activités du candidat,
  • le nombre d’années d’expérience,
  • les références du candidat concernant l’exécution de marchés analogues (joindre les copies des pages de garde et de signature des marchés, les attestations de bonne exécution ou les rapports de validation).

 

  1. Il est demandé aux candidats de fournir ces informations en ne dépassant pas 15 pages environ. Les candidats peuvent s’associer pour renforcer leurs compétences respectives.

 

  1. Une liste de six (06) candidats présentant au mieux les aptitudes requises pour exécuter les prestations sera établie par l’Autorité contractante ; ces candidats présélectionnés seront ensuite invités à présenter leurs propositions techniques et financières et un candidat sera sélectionné selon la méthode de «sélection sur la base de la qualité technique et du montant de la proposition (sélection Qualité-Coût) ».

 

  1. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires au sujet des documents de référence à l’adresse ci-dessous

Agence Burkinabè de l’Electrification Rurale (ABER), sis à Ouaga 2000,

avenue EL Hadj Salifou CISSE, 01 BP 545 Ouagadougou 01

Ismaël Somlawendé NACOULMA, Directeur Général

Téléphone : +226 25 37 45 01, Courriel : info@aber.bf

 

et aux heures suivantes : lundi au jeudi de 07h 30mn à 12h 30mn et de 13h 00mn à 16h 00mn et le vendredi de 07h 30mn à 12h 30mn et de 13h 30mn à 16h 30mn.

  1. Les manifestations d’intérêt doivent être déposées à l’adresse ci-après :

Agence Burkinabè de l’Electrification Rurale (ABER), sise à Ouaga 2000, avenue EL Hadj Salifou CISSE, 01 BP 545 Ouagadougou 01, Téléphone : +226 25 37 45 01

Service courrier

au plus tard le 29 janvier 2021 à 09h 00mn.

Ouagadougou, le

Le Président de la Commission d’Attribution des Marchés

 

Ismaël Somlawendé NACOULMA

Directeur Général

Télécharger l’Avis à Manifestations d’intérêt pour le recrutement d’une agence de communication

 

Électrification rurale : Et la lumière fût à Cassou !

Le ministère de l’énergie a procédé à l’électrification de 23 villages de la province du Ziro. Au total, c’est plus 5 000 ménages que le département du Dr Bachir Ismaël Ouédraogo a soulagés avec l’appui de l’Union Européenne ce jeudi 3 septembre 2020 dans la commune de Cassou.

D’un coût global de plus de 7 milliards de francs CFA, le projet d’électrification  Rurale Décentralisée de 45 localités dans les provinces du Ziro et du Gourma s’active dans la commune de Cassou. Financé à hauteur de 5 milliards de F CFA par l’Union Européenne, ledit projet traduit « les excellents rapports » qui existent entre les deux diplomaties, selon l’ambassadeur de l’Union Européenne au Burkina, Wolfram Vetter. A l’entendre, les avancées du Burkina dans le domaine de l’énergie sont à saluer et à encourager.

La commune de Casssou comporte une trentaine de villages habités par plus de 61 000 personnes. Et selon le ministre de l’énergie, « il faut offrir les mêmes avantages et les mêmes droits à ceux qui sont en milieu rural ». Allant dans cette dynamique, son ministère a réalisé des progrès au titre desquels il y a l’accroissement du taux d’électrification. En 2015, ce taux était de 3% en milieu rural. A quelques mois de la fin du quinquennat du président du Faso, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo a indiqué que le taux est de 21%.

Remise symbolique des compteurs aux communes

L’objectif visé est celui d’atteindre 25% comme taux d’accès à l’énergie en  milieu rural. Mais dans la province du Ziro, ce taux est de 41%. Une « situation très réjouissante » pour le ministre qui promet s’attaquer à d’autres chantiers afin d’électrifier le plus grand nombre de localités. « Ceux qui sont dans les villages sont aussi des Burkinabè », a-t-il lancé.

« Avec l’opportunité que nous avons avec l’énergie solaire, les capacités et les possibilités sont sans limites. Le Burkina a l’un des meilleurs ensoleillements de la-sous-région et je pense que c’est une richesse. C’est notre richesse cette chaleur et ce soleil qui tape si fort. C’est notre or.  L’énergie est à la base du développement. Notre ambition est que tout Burkinabè puisse avoir accès à l’énergie. L’objectif que nous avons, c’est l’accès universel à l’énergie »

Dr Bachir Ismaël Ouédraogo

Techniquement, ce sont 430 kilomètres de réseau électrique (basse et moyenne tension), 2 centrales photovoltaïques et l’installation de 250 lampadaires qui seront faits dans 45 localités du Ziro et du Gourma. Il est donc prévu une centrale solaire dont l’importance n’est plus à démontrer à Cassou. « Cette centrale permettra de réduire un peu la facture de la population pendant la journée et surtout prendre avantage d’un atout majeur qu’est le soleil », a dit le directeur général de l’Agence Burkinabè de l’Electrification Rurale (ABER) Ismaël Nakoulma.

En attendant la transition rapide vers l’énergie solaire tant souhaitée, l’ABER entend électrifier encore plus de localités. Et ce afin d’atteindre un taux d’électrification national de 25%. Et pour y arriver,  elle compte couvrir 400 localités additionnelles d’ici la fin de l’année.

La pose de la première plaque de la centrale photovoltaïque

Du côté des bénéficiaires, ce sont des sentiments de joie qui se lisent sur les visages. « Je ne sais pas quoi dire. Je suis vraiment content de l’électrification de la commune de Cassou », a exprimé le maire, Dramane Diésso.

Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Des difficultés existent toujours et les habitants les ont énumérées. Il y a entre autres la nécessité d’électrifié le CSPS, mettre de l’éclairage dans la commune et maintenir le coût du branchement à un coût social.

Amélioration des conditions de vie en milieu rural: l’électricité « est arrivée » dans 23 localités du Ziro

Permettre aux populations de la province du Ziro, d’améliorer leurs conditions de vie, tel est l’un des objectifs du Projet d’électrification rurale décentralisée de 45 localités dans le Ziro et le Gourma (ERD-ZIGO). Grâce à la maitrise d’ouvrage et d’œuvre déléguée de l’Agence Burkinabè de l’Electrification Rurale (ABER), ce jeudi 03 septembre 2020, ce projet s’est concrétisé pour 23 localités du Ziro.
La cérémonie de mise en service des systèmes électriques a eu lieu à Cassou, sous la présidence du Ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO et la présence effective de SEM Wolfram VETTER, Ambassadeur, Chef de délégation de l’Union européenne dans notre pays.
« Nous avons l’obligation de bouter hors de nos contrées, l’obscurité vecteur de beaucoup de problèmes », dira le Ministre qui a tenu à rappeler que ceux qui sont aujourd’hui dans les villes sont aussi passés par le milieu rural qui ne mérite pas qu’on le minorise. Si avant la mise en œuvre du projet, le Ziro enregistrait un très faible taux d’électrification, grâce à ERD-ZIGO, il passera de 2% à environ 42% d’électrification rurale. De quoi réjouir les bénéficiaires qui voient leur province dépasser la moyenne nationale en matière d’électrification, estimée en mi-2020, à environ 21%.
L’Ambassadeur SEM Wolfram VETTER, a tenu à saluer la nouvelle vision, « moderne et digitale de l’offre d’énergie » de l’ABER. En effet, en plus de la connexion au réseau national interconnecté, l’ABER a introduit le « mobil paiement », c’est-à-dire, le paiement de l’électricité par téléphonie mobile, via des compteurs prépayés intelligent
s communicants.

Cassou, est l’une des localités pionnières à l’expérimenter. Dans de brèves échéances, cette méthode sera généralisée dans le Ziro et dans d’autres localités, précisera le Directeur général de l’ABER, M. Ismaël Somlawendé NACOULMA.
Dans le Ziro, cinq communes rurales sont bénéficiaires du Projet ERD-ZIGO. Il s’agit de Cassou, Bakata, Bougnounou, Dalo et Sapouy. Le Projet ERD-ZIGO est cofinancé par l’Etat du Burkina Faso et l’Union Européenne à hauteur de plus de 7 milliards de FCFA. Il concerne 45 localités dont 31 dans le Ziro et 14 dans le Gourma.
Plus de 5 mille ménages seront connectés à terme, soit plus de 32 milles personnes impactées. Pour cela, il est prévu la construction de plus de 430 km de réseau de distribution, en moyenne tension et basse, la pose de 43 transformateurs et l’installation de 263 lampadaires pour l’éclairage public. Il est également prévu à Cassou et à Matiacoali, la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 250 kWc, soit cumulativement 500 kWc.
Le Ministre a félicité les entreprises locales, PPI BF SA, SIMEEEL SA, BTSI-Roads, le groupement SagemCom-Sahel Energie solaire et le Bureau d’études et conseils « Innovation Energie et Développement (IED-France) qui ont la charge de réaliser et suivre l’ensemble des installations électriques des 45 localités.
Afin de permettre à un grand nombre de personnes de se connecter, les coûts de branchement seront subventionnés à 6 000 F CFA pour les ménages et allant à 30 000 F CFA pour les usages productifs.

Accroissement de l’offre d’électricité en milieu rural: L’ABER et le PNUD s’engagent dans la formulation d’un nouveau projet

Avant le 31 Décembre 2020, le Burkina Faso doit soumettre au Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD/FEM), un document national et consensuel de projet. Dans ce cadre, a eu lieu à Ouagadougou ce mardi 18 août 2020, l’atelier de démarrage de la mission de formulation du document de Projet National sous le Programme Africain de Mini-Réseaux du FEM/PNUD.
Selon les explications du représentant du Ministre de l’Energie, M. Michel FORO, « l’objectif visé à travers ce projet en gestation est l’accroissement du taux d’accès de nos populations à l’énergie ». Il met en avant la promotion de l’investissement privé à grande échelle et la réduction des coûts des mini-réseaux, entre autres. Un accent particulier est accordé à la préservation de l’environnement.
Ce nouveau projet viendra appuyer les programmes d’électrification déjà existants. Il devra surtout se ressourcer auprès des projets nationaux, afin « d’ajouter de la terre à la terre ».
L’agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER), maître d’œuvre et d’ouvrage délégué de l’électrification rurale au Burkina, est l’un des acteurs privilégiés, impliqués dans le processus de formulation.
11 pays africains bénéficient de financement dans le cadre du Programme de mini réseaux en Afrique, dont le Burkina Faso.
La représentation du PNUD dans notre pays, les Ministères de l’Energie et de l’environnement sont entre autres parties prenantes dans le processus.

Visite de l’ABER à Saponé « Si vous implantez un poteau, nous vous accompagnerons avec 4 autres », DG ABER

A l’occasion de sa visite à Saponé, le samedi 25 juillet 2020, le Directeur général de l’ABER, M. Ismaël Somlawendé NACOULMA a échangé avec les autorités administratives, coutumières et le bureau de la COOPEL. Au cours des discussions, de nombreuses doléances ont été égrenées. Les demandes étaient essentiellement axées sur le remplacement des poteaux en bois affaiblis au fil du temps et l’implantation de l’éclairage public dans la localité.
Le Directeur général a rassuré la population sur la volonté de sa structure a œuvré pour leur bien-être. Pour cela, il a informé que Saponé, l’une des toutes premières localités rurales électrifiées par sa structure, fait aussi partie des localités pilotes du « Projet d’éclairage public ». 20 lampadaires solaires sont en train d’y être implantées dans ce cadre et il est prévu l’introduction du système à prépaiement avec le déploiement, dans un premier temps, de 25 compteurs intelligents.

En sus, d’ici fin 2020, 200 poteaux en bétons seront implantés à Saponé, dans le cadre de la phase pilote du « Projet de réhabilitation des infrastructures électriques ». Financé par l’
Assemblée nationale, ce projet va concerner 10 localités du Burkina Faso et sera étalé sur 3 ans. Dans les mois à venir, il est également prévu la construction de 3km de lignes basse tension et de 2 postes transformateurs, l’implantation de 100 supports béton, 25 lampadaires solaires et le déploiement de 25 autres compteurs intelligents dans la localité, pour le compte du plan d’urgence.
Au regard des efforts considérables fournis par le gouvernement, en vue du développement socioéconomique des localités, Ismaël NACOULMA a invité les Coopératives d’électricité (COOPEL) à « mettre la main à la pâte ». Il les a exhorté à aussi investir dans les installations électriques et surtout à mieux entretenir les ouvrages. « Si vous implantez un poteau dans votre localité, informez-nous, nous nous ferons le devoir de vous accompagner avec 4 autres », a-t-il appuyé.

Gratuité de l’électricité : La mesure effective à Saponé

Le directeur général de l’ABER, Ismaël Nacoulma : « Plus de 90% des clients n’ont pas payé de facture pendant les mois concernés par la mesure ».

La Fédération des sociétés coopératives d’électricité du Burkina (FESCOOPEL/B), en compagnie de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER), a effectué une visite terrain le samedi 25 juillet 2020 à Saponé, dans la région du Centre-Sud. Elle s’est rassurée de l’effectivité de la gratuité de l’électricité, une des mesures sociales prises par le chef de l’Etat dans le cadre de la lutte contre la COVID-19.

Seydou Congo et Florence Yalpougdou sont des bénéficiaires des mesures de gratuité de l’électricité décidées par le président du Faso, pour faire face aux conséquences de la COVID-19. Ces habitants de Saponé, localité située à une quarantaine de kilomètres de Ouagadougou, n’ont pas dissimulé leur joie.

Ils ont confié que l’argent qui devrait servir à payer les factures d’électricité durant ces trois mois a servi à couvrir d’autres besoins de leurs familles. Une autre habitante qui a apprécié cette initiative a avoué que la mesure a contribué à la réussite de ses enfants aux examens.

« Avant la gratuité, les enfants ne pouvaient pas étudier jusqu’à une certaine heure, parce que nous les obligions à éteindre la lumière, de peur que la facture ne soit trop élevée. Grâce à cette mesure, les résultats ont été satisfaisants cette année », a-t-elle déclaré.

Pour constater l’opérationnalisation de cette mesure, la Fédération des sociétés coopératives d’électricité du Burkina (FESCOOPEL/B) et l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER) ont échangé avec les clients de ladite localité, le samedi 25 juillet 2020. Le président de la FESCOOPEL/B, Harouna Sandwidi, a souligné que l’électricité est un puissant outil de développement et les coopératives d’électricité offrent aux populations, une précieuse matière pour leur bien-être économique et social.

« La FESCOOPEL/B a pour rôle l’accompagnement technique, le suivi au quotidien de ses membres, afin d’atteindre l’objectif visé, qui est la viabilité technico économique de ses structures », a-t-il expliqué. Le directeur général de l’ABER, Ismaël Nacoulma, a pour sa part indiqué que de nos jours, plus de 30% des clients ruraux dépendent des FESCOOPEL/B à travers les coopératives d’électricité (COOPEL), organisées pour donner aux populations tous les avantages financiers liés à ces mesures sociales.

Selon lui, le taux d’électrification rural au Burkina Faso qui était de 3% dans les années antérieures est passé aujourd’hui à 21%, alors que l’engagement du gouvernement était d’atteindre un taux de 19% d’ici à fin 2020. « Nous sommes au-delà des objectifs fixés, mais la demande est encore forte sur le terrain. Si 21% de la population ont accès à l’énergie, cela veut dire qu’il y a 79% qui n’en ont pas et c’est le ‘’challenge’’ que nous relevons au quotidien », a-t-il précisé.

Possibilité d’allègement des factures

Le directeur général de l’ABER, Ismaël Nacoulma : « Plus de 90% des clients n’ont pas payé de facture pendant les mois concernés par la mesure ».

Pour le président de la FESCOOPEL/B, Harouna Sandwidi, une des options de la stratégie d’électrification du Burkina Faso, est de passer par l’électrification rurale.

Les bénéficiaires ont souhaité que cette mesure de gratuité soit prolongée, car à les entendre, la relance économique n’est pas totalement effective. L’autre doléance est la réduction des montants des factures. M. Nacoulma les a rassurées, qu’elles seront étudiées, afin de trouver des solutions idoines. Il a noté qu’à Saponé, 20 lampadaires sont en train d’être implantées sur l’aire du marché, en vue de booster le développement socio-économique. « Dans cette localité, il y a d’abord l’extension du réseau pour permettre à bon nombre de personnes de disposer de l’électricité.

Ensuite, nous allons voir dans quelle mesure avec la COVID-19, le gouvernement pourrait contribuer à l’allègement des factures, surtout pour la population rurale en cette période hivernale», a-t-il souligné. Il a fait savoir que si la population elle-même peut disposer d’un poteau d’éclairage, l’agence en ajoutera quatre autres. Le maire de la commune de Saponé, Abdoulaye Compaoré, qui s’est réjoui de la mesure de la gratuité de l’électricité et de la promesse faite par le directeur général, M. Nacoulma, a noté que des dispositions seront prises avec l’ABER, pour que ce vœu se concrétise.

Par ailleurs, il est prévu le lancement prochain du système à prépaiement, avec le déploiement de 25 compteurs intelligents. La localité est également bénéficiaire d’un projet-pilote de réhabilitation et de renforcement des lignes. Ce projet touchera, de l’avis du directeur général de l’ABER, seulement 10 localités dont fait partie Saponé, avec l’implantation de 200 poteaux d’ici à fin 2020.

Amélioration du taux d’électrification rurale :L’ABER propose une nouvelle approche

L’Agence burkinabè d’électrification rurale (ABER) a, lors d’un atelier national tenu les 3 et 4 octobre 2019, à Nioryida (commune rurale de Nobéré), dans la région du Centre-Sud, dévoilé sa nouvelle approche d’amélioration du taux d’électrification rurale.

Le ministère de l’Energie, à travers l’Agence burkinabè d’électrification rurale (ABER), veut satisfaire aux recommandations du Plan national de développement économique et social (PNDES) pour accroître d’environ 3% à 19% le taux d’électrification rurale (ER) à l’horizon 2020. Lors d’un atelier national sur la question, organisé par le ministère de l’Energie, les 3 et 4 octobre 2019, à Nioryida (commune rurale de Nobéré), dans la région du Centre-Sud, l’ABER a, ainsi, dévoilé sa nouvelle approche d’Améliorer la performance du modèle de l’ER au Burkina Faso. Cette thématique, articulée autour de « l’état des lieux sur l’opérationnalisation du modèle actuel des coopératives d’électricité (COOPEL) », « les principaux défis identifiés dans le concept actuel des COOPEL» et « la nouvelle approche de l’ABER pour l’électrification rurale », a été débattue par l’ensemble des acteurs du secteur, en général, et des représentants des COOPEL, en particulier. Selon le directeur général de l’ABER, Ismaël Somlawendé Nacoulma, d’importants investissements appuyés par les partenaires financiers ont été mis en œuvre pour offrir la lumière aux petites localités majoritaires au Burkina Faso. « Pour accélérer l’électrification rurale, le défi est donc de déterminer le potentiel, les technologies adéquates et le modèle économique adapté à ces petites localités », a-t-il déclaré.

                               Mutualiser les efforts des acteurs

Une autre vision, de l’avis de M. Nacoulma, est de mutualiser les efforts de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) pour sa longue expérience, des COOPEL pour leur connaissance locale et des acteurs du privé pour des investissements conséquents. Ce, a-t-il expliqué, afin de permettre à tous, l’accès à l’électricité, au pays des Hommes intègres. « Cependant, l’accent devrait être porté sur ce qui importe pour les consommateurs finaux, c’est-à-dire les services électriques rendus possibles grâce à l’électricité comme source d’énergie et non pas l’électricité elle-même », a-t-il indiqué. Pour Ismaël Somlawendé Nacoulma, la nouvelle vision de l’ABER se fonde également sur une phase transitoire du modèle communautaire d’ER au Burkina Faso. Pour cela, a-t-il déroulé, il faut, entre autres, assainir la situation par la révision de la tarification et le renforcement du réseau visant à favoriser l’intervention accrue du secteur privé. Toutefois, le premier responsable de l’ABER a rappelé que cette stratégie, prenant actuellement en compte près de 154 568 abonnés, a été précédée d’investissements ayant permis d’électrifier 872 localités par la SONABEL et les COOPEL. Face à la thématique développée, des participants, à l’image de Jean Sylvestre Sandwidi, ont recommandé de reformer le modèle coopératif en vue de dynamiser celui économique. Les intervenants ont, aussi, proposé de réviser le mode et la structuration de la facture SONABEL, d’effectuer une tarification basse tension pour les COOPEL et relire l’arrêté 2009-19 conformément au décret  d’imposition de 10 KW de puissance électrique.

Créer un cadre d’échanges périodiques

Il s’agit, en sus, pour eux, au niveau étatique, de créer un cadre d’échanges périodiques avec l’ensemble des acteurs, présenter les opportunités de l’ER au secteur privé et fournir une base de données continue des opportunités mise à jour par région assortie d’une cartographie en ligne. Du point de vue de l’intervenante d’un des groupes de travail, Sonia Bandé, il faut renforcer la sécurité des infrastructures électriques dans un contexte d’insécurité. Au sortir du conclave, le représentant de la gouverneure du Centre-Sud, Amidou Soré, s’est convaincu que l’atelier va permettre de donner l’énergie productive aux populations rurales. Il a salué le choix du thème avant d’inviter tous les acteurs à s’approprier le document final. Le conseiller technique du ministre de l’Energie, Jean-Baptiste Kaboré a, pour sa part, laissé entendre que la nouvelle approche de l’ABER, avec le soutien du gouvernement, va atteindre les objectifs fixés. Il a, par ailleurs, rassuré de l’accompagnement du département de l’énergie à l’ABER pour réussir le challenge. Quant au chef de mission du projet Energie et croissance économique durable dans la boucle du Mouhoun (ECED) financé par le Canada, Maxim Fortin, il a assuré que sa structure va, de même, soutenir l’ABER dans son processus d’ER, en tant que Partenaire technique et financier (PTF).